La « bataille du vélo : vaincre le système automobile » est désormais en librairie.
Après pas mal d’années impliqué dans les mouvements pro-vélo et autres expériences politiques, j’ai essayé de rassembler quelques convictions, illustrées par des choses vécues ici ou ailleurs. En espérant que ça éclaire et motive ceux qui s’enthousiasment pour le vélo. J’assume ici un livre d’intervention, que j’aurai plaisir à discuter, en ligne ou en vrai!
« La bataille du vélo » est publié par les Editions de l’Escargot : il fait 160 pages au format poche, et est vendu 15€. A retrouver ou réserver dans toutes les librairies de France depuis le 16 novembre.
La 4eme de couv’:
L’automobile a envahi les villes et les campagnes, les lois et les esprits. De Pompidou à Macron, pas un président de la République n’a su remettre en question son règne absolu. Les avertissements ne manquent pourtant pas : changement climatique, pollution de l’air, sédentarité excessive, insécurité routière…
C’est parce qu’entre fascination, dépendance et industries irremplaçables, la voiture nous écrase. Pour contrer cet envahissement, il nous faut comprendre que l’automobile fait système. À l’inverse, la bicyclette n’est pas seulement un mode de déplacement vertueux pour la planète, elle est aussi un vecteur de libération collective.En s’appuyant sur les pionniers de la critique automobile, d’Ivan Illich à André Gorz, mais aussi sur les dernières recherches en sciences sociales, Joseph D’halluin propose une « vélorution » joyeuse. En donnant un sens politique à la pratique du vélo, il permet de dépasser la résignation face aux difficultés d’une telle lutte.
Ce livre résonne comme un manuel de combat, pour une révolution à grands coups de pédale.Joseph D’halluin est militant écologiste. Il a été secrétaire national de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), la principale organisation de promotion du vélo en France. Diplômé de sciences politiques, il œuvre à transformer la société pour lutter contre la crise écologique et sociale.